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 Quartier Maître - Commando Trepel - Djebel Mzi 07.05.1960

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Quartier Maître - Commando Trepel - Djebel Mzi 07.05.1960 :: Commentaires

Le 5 juin 1959, le Groupement des commandos Marine est créé pour opérer dans le sud de l'Oranais, quadrillé en zones définies par le général Challe, dans le cadre des opérations de nettoyage. Il comprend essentiellement un PC de groupement, fort d'une cinquantaine d'hommes, et les commandos JAUBERT, DE MONFORT, DE PENFENTENYO et TREPEL. Seuls trois des commandos sont déployés en permanence en Afrique du Nord, le quatrième pendant ce temps stationne au Corps Amphibie de la Marine à Toulon. A tour de rôle et pendant ce séjour en métropole, le personnel des commandos effectue une période de remise en condition et l'ensemble du matériel est remis en état.
Grâce à un entraînement intensif et spécifique, le Groupement des Commandos Marine se spécialise dans les opérations héliportées qui lui confèrent une rapidité et une précision d'action, indispensable face à un adversaire dilué qui dispose de moyens relativement modestes mais utilise à son avantage les difficultés du relief. Le Groupement travaille en binôme avec le Groupement d'Hélicoptères de l'Aéronautique Navale (GHAN) qui, créé en novembre 1957, est chargé du commandement opérationnel des 31ème, 32ème et 33ème flottilles de l'Aéronautique navale. Le GHAN 1 dispose de trois hélicoptères HSS canon, de dix hélicoptères HSS cargo et de deux hélicoptères H21. Cette association se montre d'une telle efficacité qu'elle constitue l'un des outils les mieux adaptés à la lutte contre les unités rebelles.

Ma figurine représente un quartier maître de 1ère classe (Caporal chef) Commando, chef d'équipe au Commando TREPEL. J'ai choisi d'illustrer l'opération du Djebel Mzi le 07 mai 1960.
Depuis 1959, les Commandos Marine ont perçu la tenue mle TAP mle 47/56 en remplacement des tenues spécifiques portées jusqu'alors. Les chaussures le plus couramment rencontrées sont les Rangers mle 1952 (comme ici) ou les pateaugas. L'équipement est du modèle TAP 50/53, à quelques rares exceptions près, toutes les pièces étrangères ont disparues à cette époque.
La pièce qui fait toute l'originalité de la figurine est le porte-chargeurs chasuble pour PM MAT49 en toile et cuir. Ce modèle est spécifique aux Commandos Marine. Il en existe plusieurs modèles dont les premiers sont apparus en Indochine. Celui-ci est le dernier réalisé qui est apparu en Algérie.
Il est armé d'un PM MAT49 du second type et d'un poignard USN Mk II en dotation dans la Marine Nationale. J'ai réalisé un écouvillon métallique pour le nettoyage du canon de la MAT que j'ai placé derrière l'un des chargeurs dans la chasuble. Cette disposition était courante à l'époque.
Il faut encore que je modifie la housse de la gourde, que je rajoute une chainette à son bouchon et que je change la bretelle de la MAT qui devrait être de couleur fauve.

HS : Toys City Navy Seal Mk14 Mod1 Rifleman
corps : Toys City
uniforme : LFA
équipemements : LFA
MAT 49 : LFA
Chaussures : LFA
Poignard USN Mk II : Toy soldier
Chasuble porte-chargeurs : Custom réalisé par 1 membre de 6ème Légion cheers

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Les insignes du Commando TREPEL :

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La chasuble en opération :

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Le Djebel Mzi et son sommet :

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Les combats du Mzi en mai 1960 :

Le 6 mai 1960, l'aviation repère une unité de rebelles armés entre la frontière marocaine et le barrage électrifié, à quelques kilomètres du poste de Daiet el Ketch, dans le secteur d'Aïn Séfra, en pleine zone interdite. Cette bande se dirige vers la frontière marocaine pour franchir en force le barrage. Il s'agit du 2e bataillon ALN réparti en cinq Katibas légères ; les 270 rebelles sont puissamment armés et fort bien équipés. Les moyens de destruction dont ils disposent (détonateurs, plastic et cisailles) ne laissent guère de doute quant à leur détermination et à leur objectif. Au début de l'après-midi, une compagnie du 2e REI se rend sur les lieux du repérage et est rudement accrochée par l'ennemi. Au prix de pertes sensibles, les légionnaires supportent le premier choc dans un terrain très tourmenté et assurent le contact. Pour mener à bien l'opération, la compagnie de la Légion ne peut opérer seule et l'envoi de renforts est impératif.
A Géryville, dans le camp des Commandos, c'est le calme plat en ce début d'après-midi du 6 mai. Seuls deux sticks du commando JAUBERT et un stick du PC sont partis en mission de renseignements au nord-est de Géryville. Au milieu de l'après-midi, l'opération est soudainement interrompue et les commandos doivent regagner la base.
En effet, depuis 16 heures, " l'alerte frontière " est donnée au groupement Commando. Lorsque la section de JAUBERT est de retour à la base, elle voit partir MONFORT qui est acheminé par ses camions vers le terrain d'aviation du Ksel (Géryville). TREPEL, le reste de JAUBERT et du PC se tiennent eux aussi prêts à embarquer. Quatre avions-cargos sont annoncés en provenance d'Oran et d'Alger pour acheminer le reste des commandos. Les hélicoptères du GHAN 1 embarquent successivement MONFORT, TREPEL et une partie de JAUBERT et du PC pour Aïn Séfra. Puis les véhicules du Groupement mettent à leur tour le cap sur Aïn Séfra avec ce qui reste de JAUBERT et du PC. Il ne reste à Géryville qu'une petite équipe pour la garde du camp.

La mise en place du dispositif.
La 3ème section de MONFORT arrive au début de la soirée à Aïn Séfra. A peine débarqués, les hommes remontent dans des camions de la Légion et font route sur 80 km au sud pour gagner Daiet, à proximité du PC mobile de la Légion, sur le plateau du M'zi, entre la voie ferrée et le barrage. Profitant de la clarté du jour, cette section est immédiatement héliportée sur l'oued El Mizab, en bouclage pour la nuit. Le premier élément du commando De MONFORT est ainsi placé en embuscade à l'ouest du dispositif pour empêcher le reflux des rebelles vers le Maroc. Il est alors prévu que le PC, JAUBERT et TREPEL les rejoignent le lendemain. Arrivés dans le milieu de la nuit, le reste de MONFORT, TREPEL et le PC arrivent à Daiet. La nuit est belle et la masse noire du M'zi se découpe, sinistre sous la lune. Seul le regroupement de JAUBERT, parti par convoi routier de Géryville, arrive à Aïn Séfra le 7 mai vers 2 h 30 et ne rallie Daiet qu'au petit matin. Au même moment, c'est le branle-bas à Daiet : les éléments déjà présents se tiennent prêts à embarquer. Le premier héliportage du 7 mai intervient à 8 heures, après le lever du jour. Le DIH héliporte la dernière section de MONFORT qui rallie le reste de son commando, renforcé peu après par la première vague de TREPEL.
Le PC du 2e REI, indicatif " Boréal ", est héliporté au sommet du M'zi d'où le point de vue panoramique permet au Commandement de diriger au mieux les opérations. Mais le PC a été posé pratiquement à l'endroit où les rebelles se sont dissimulés ! Les hélicoptères essuient les tirs de l'ennemi et ne peuvent récupérer la vingtaine de légionnaires déposés. Il faut leurs venir en aide au plus vite.
S'adaptant immédiatement à la nouvelle situation, le commandant du Groupement des Commandos Marine, le capitaine de corvette SERVENT, donne l'ordre de porter secours aux légionnaires en difficulté. Alors que la deuxième vague de TREPEL est en l'air pour rallier la position initialement prévue, le commandant décide de déposer les commandos sur le point où se trouve le PC du 2e REI. Mais cette zone, battue par les tirs des rebelles, est impraticable Pour les hélicoptères. Ils ramènent donc à Daiet les commandos de TREPEL. Le commandant décide alors de faire héliporter les commandos JAUBERT, TREPEL et le PC le plus près possible du PC du 2e REI pour le dégager et détruire les ennemis. Sur le terrain, les avions d'appui au sol de l'Armée de l'Air, en attendant l'arrivée des Commandos Marine, attaquent les rebelles à la roquette et les obligent à se terrer dans les nombreuses cavités qui façonnent le relief du M'zi.
Sticks après sticks, TREPEL, JAUBERT et le PC sont déposés sur une crête à 3 km au sud-ouest du groupe de légionnaires tenu en mauvaise posture, Le PC entreprend sa progression derrière JAUBERT; TREPEL évolue dans la même direction. A 10 h 30, JAUBERT parvient enfin à rallier le PC du REI. Il était grand temps : " Un légionnaire sourit largement en montrant aux Commandos trois cartouches... ses trois dernières. " JAUBERT porte secours au PC et se place en protection, évacuant les légionnaires morts ou blessés. Le commandant du Groupement des Commandos Marine prend la suite du PC de la Légion, placé à quelques 70 mètres des positions rebelles. Aussitôt arrivé, le commandant dirige l'aviation et fait " straffer " les positions rebelles par les T6 de l'armée de l'Air. TREPEL profite de cette couverture aérienne pour commencer à tourner les positions ennemies par la droite, La configuration du terrain empêche toute action de flanc ; aussi l'assaut doit être mené de front.

L’assaut.
Vers midi, le "pacha" demande à l'aviation de cesser le feu et ordonne l'assaut. Une énorme clameur jaillit de toute la ligne des Commandos et, simultanément, la 3ème section de JAUBERT et la 2ème section de TREPEL partent à l'assaut de la première barre rocheuse, derrière laquelle l'ennemi est embusqué. Les sections qui ne participent pas directement à la première vague offensive appuient, avec leurs fusils-mitrailleurs, les Commandos qui viennent de partir. Les fellaghas, nombreux et combatifs, les accueillent d'une salve de grenades défensives. Les voltigeurs du PC escortent les médecins qui courent sous les tirs d'armes automatiques pour soigner les premiers blessés et ramener un mort de JAUBERT. Les sections ayant participé à la première vague d'assaut poursuivent leur progression, tandis que la 2ème section de JAUBERT, placée en soutien, s'élance sur le bord gauche de la falaise, suivie par la 3ème section de JAUBERT. Étonnés et " sonnés " par tant d'ardeur, les rebelles qui n'ont pas été tués pendant l'assaut prennent la fuite ou se rendent.

La fouille du M'zi.
Il s'agit maintenant de progresser méthodiquement sur le plateau et le long de la falaise où une bonne partie des hommes du bataillon ALN a reflué. Appuyée par le feu et le mortier de 60 mm des 2ème et 3ème sections du commando TREPEL, la 1ère section continue sa progression à vive allure jusqu'à la limite nord du plateau. Dans le même temps, deux sections de JAUBERT descendent les pentes escarpées du djebel et en débusquent des rebelles ; la 3ème section les appuie de ses armes qui balayent tout le flanc de la falaise. Les voltigeurs du PC "bouchent" les espaces entre JAUBERT et TREPEL. Le danger est permanent : chaque trou, chaque rocher ou buisson peut constituer une cachette pour les rebelles. Ainsi, trois Commandos de JAUBERT se précipitent sur un trou qui surplombe un autre groupe de voltigeurs : une grenade quadrillée vient de jaillir du trou... un des voltigeurs la reçoit sur l'œil, puis la bloque entre ses mains... et n'a que le temps de la jeter pour qu'elle explose sans faire, par miracle, d'autres dégâts que des égratignures. Plus tard, on retrouvera, incrusté dans le briquet placé dans la poche sur le cœur du voltigeur en question, un éclat solide et pointu...
La 1ère section de JAUBERT progresse dans le secteur de la falaise, tenue par une vingtaine de rebelles qui disposent d'une mitrailleuse MG 42. Faisant feu sur les Commandos, ils tuent un homme de TREPEL et en blessent un autre très grièvement. Une section de TREPEL se porte en bordure de la falaise : environ vingt-cinq rebelles y sont débusqués.
Le commando De MONFORT est enfin héliporté à 1,5 km au nord-est du col où ont eu lieu les principaux engagements. Après une marche rendue très difficile par le relief particulièrement chaotique - les rochers, les trous et les buissons d'épines - il fait sa jonction vers 16 heures avec TREPEL. Mais l'action principale est terminée. Le PC, JAUBERT et TREPEL se regroupent dans le col. Puis les Commandos patrouillent à nouveau sur les lieux de l'assaut principal, sur le plateau, et font prisonniers quelques rebelles cachés, récupérant de nombreuses armes.
Le calme est revenu : les médecins du PC peuvent soigner les blessés amis et ennemis. Les hélicoptères les assistent, évacuant les morts, les blessés et le matériel récupéré. Un veilleur du Groupement signale quelques rebelles qui s'enfuient vers le Maroc ; ils seront les messagers de la défaite. A la tombée de la nuit, le PC et TREPEL dressent un bivouac dans le col, tandis que JAUBERT et MONFORT s'installent respectivement au sud-ouest et au nord-est du campement du commandement. Le 8 mai au matin, TREPEL entreprend la fouille minutieuse du plateau. Les autres commandos effectuent la même mission dans les falaises et y rencontrent six rebelles. Quatre d'entre eux sont retrouvés tués, les deux autres sont faits prisonniers. Au milieu de la journée, les recherches terminées, le Groupement reçoit l'ordre de rentrer par l'oued Taleb où des véhicules le rapatrient en soirée à Daiet, puis à Ain Séfra.

Le bilan.
Le bilan des pertes humaines de l'opération du djebel du M'zi est assez léger du coté des Commandos Marine : un second-maitre de TREPEL et deux quartiers-maîtres de JAUBERT et TREPEL ont perdu la vie, neuf autres Commandos ont été blessés. En revanche, le 2e bataillon ALN compte 74 tués et 23 prisonniers. Les commandos récupèrent un matériel important : une mitrailleuse MG 42, 68 fusils, 14 pistolets-mitrailleurs, 4 pistolets automatiques, une centaine de grenades, un émetteur-récepteur et... le fanion du 2e bataillon FLN.
OK
 

Quartier Maître - Commando Trepel - Djebel Mzi 07.05.1960

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